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How John D. Rockfeller dominated the Oil Industry for 50 years

 

6. Pratiques commerciales de Rockfeller
.

Despite the substantial drop in oil prices, Standard Oil was able to increase its profits by reducing costs from about 3 cents per gallon in 1870 to less than 0.5 cents in 1885.

Le silence est d'or

Afin d’éviter d’éveiller la cupidité des concurrents, les homme de la Standard, comme ceux qui travaillaient pour Michael Milken dans les années 80, s’engageaient à ne pas révéler ce qu’ils gagnaient et à garder un profil bas dans leur dépenses de standing. Les profits, énormes, étaient réinvestis en grande partie dans des biens d’équipement. En 1886, les profits net valaient $ 15 mio par année. La devise était 'Cache les profits et tais toi!' La morale protestante de Rockfeller lui faisait mépriser le luxe personnel et le poussait à tout réinvestir. Si on ajoute la tendance maladive au secret qu’on lui prêtait, on comprends que c’est autant par goût que par calcul que la puissance de la Standard Oil ait été aussi discrête.

 

Espionage industriel

Pour pouvoir travailler pour la Standard, les chemins de fer devaient s’engager à transmettre un rapport à la Standard Oil sur tous les transports de pétrole pour le compte de concurrents, indiquant le producteur, la quantité, la qualité, le prix payé et le destinataire. Rockfeller installait aussi des espions qui vérifiaient si les chemins de fer pratiquaient effectivement la discrimination des prix exppliquée plus haut. Si un manquement dans l’application des tarifs discriminatoires était rapporté à la Standard Oil, le chemin de fer coupable recevait immédiatement une lettre comme celle-ci :

<<Wilkerson and Company received car of oil Monday 13th-70 barrels which we suspect slipped through at the usual fifth class rate paying only $41.50 freight from here. Charges 55.40. Please turn another screw. >>

 

Economies d'échelles

Une nouvelle méthode de distillation introduite en 1875 augmentait la taille minimale d’une raffinerie efficace à une capacité journalière de 1000 barils. Rockfeller décida bientôt de concentrer le raffinage dans trois raffineries géantes judicieusement placées, comme celle de Bayonne, pour maximiser les économies d’échelles. De surcroît, les raffineries de la Standard Oil avaient une utilisation très efficace des sous-produits

 

Les raffineurs qui négociaient une collaboration avec la Standard (ou son prédécesseur la SIC)  devaient d'abord signer l'engagement suivant :

I, -- -, do solemnly promise upon my honor and faith as a gentleman that I will keep secret all transactions which 1 may have with the corporation known as the South lmprovement Company; that should I fail to complete any bargains with the said company, all the preliminary conversations shall be kept strictly private; and finally that I will not disclose the price for which I dispose of any products or any other facts which may in any way bring to light the internal workings or organization of the company. All this I do freely promise.

 

Les petits ruisseaux font les grandes rivières

Dans une industrie produisant un volume aussi grand que la Standard Oil, il n’y avait pas de petites économies. Chaque cents limé sur les coûts de production, chaque dollar de déchets réutilisés, chaque pourcent de rabais extorqué aux fournisseurs était multiplié par des millions et se transformait en important profits. En fabriquant sa propre colle, fer à cheval, pipelines, nourriture pour chevaux, barils, etc... , John D. Rockfeller élargissait à chaque fois sa marge de profit. Le prix de revient des barils diminua de 1.25 $ par pièce, épargnant 4’000’000 $ par an, les prix des des boîtes en métal fut réduit de 15 cents, économisant 5’000’000 $ par année. Ce que certains ont condamné comme de la mesquinerie chez John D. Rockfeller et d’autres capitaines d’industrie peut se concevoir comme une vision à grande échelle de l’importance cruciale de la gestion parfaite du processus de production.

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